Chung-Hee Hyeon naquit en Corée, dans un jour et un mois dont vous semblez n'en avoir que faire, vous êtes là pour son histoire non ? Ce jeune homme, est un humain, avec du sang, des muscles, des veines, un cerveau fait de neurones. Ce garçon à piercing âgé de vingt-six ans, est arrivé à Néo il y a peu, environ deux ans. Voulant sortir de sa routine infâme, ou les gens ignorant était heureux de leur vie morose. Mais ça vous semblez vous en contrefaire, vous en contrecarrer. En arrivant dans cette ville buildingé à souhait, où les classes s'affrontent, où les consciences se culbutent, où les mécanismes se claquent entre eux dans l'espoir de montrer le monde meilleur. Les omniaques et les humains sont des deux classes s'affrontant, cœur d'acier, et cœur de chair.
       Au commencement -sans vous le cacher-, Chung-Hee s'était toujours demandé d'où venait les sentiments de ces bouts de fers aux mécanismes roulant, à la peau lisse, où l'âge n'était qu'une option parmi tant d'autre. Les plus vieux n'avait pas de visage, ils ne se reflétaient que par leur conscience, tandis que les nouveaux se fondaient dans cette masse maladive, l'humain et la machine n'avait jamais était aussi près. Leurs pleurs, leurs sueurs, et leurs sang n'était que de l'eau, de la suie, et du fiel.
      Il naquit en Corée, il vît à Néo depuis deux ans, son désir de changer les mentalités était présent, encore toujours. Combien même il devait se balader sous la pluie -ou même sur le soleil-, les yeux rivés sur le sol, dans une foule omniaque et humaine noire de monde, une foule maladive, la maladive foule. Chung-Hee pouvait souffler, en y repensant, lui, un pianiste aussi hasardeux qu'il pouvait paraître, converti en un mercenaire qui compte jusqu'à quatre, et qui ne tire que quatre balle. Vivant sous les contacts donnés ; dans un quartier de Lyra, ou les Velatiens vous envie, et ou les Anchaniens ne peuvent que vous reniez. Orion est encore un quartier -d'affaire cette fois-ci-, et c'est là où les contrats mènent le plus souvent. Assassinat, soustraire des informations, divulgué des cracks, prétendre, chercher, tuer, cacher, égorger, choisissez celui qu'il vous plait.
       Il était musicien, pianiste même, c'est en arrivant à Néo, qu'il vit alors le vrai visage du monde, le monde visage n'était pas une utopie, mais bel et bien une réalité. Bien que caché, ici, dormant dans les cités, les rues, où les omniaques se font décaper, claquer, où leurs rouages peuvent ne que continuer à crisser, et où leurs cris silencieux n'est rien aux oreilles d'humain avide et putride, se battant au nom de l'on ne sais quel dieu, Chung-Hee se tourna alors le loin, fixant un point vide, sans rien. Et seul sa voix était entendu alors :
«-Ce monde n'est que corruption, l'amour n'est qu'artificiel, la vie n'est qu'une note de musique où j'en suis le pianiste, je décide qui meurt, et qui survit.»  
     Il naquit en Corée, où il était pianiste, en arrivant à Néo, toute ses croyances tombent en miettes, il en devient mercenaire, tout n'est qu'illusion, ce monde est pourri, la pourriture est le monde, oh, et ne vois-tu pas l'heure ? Il va bientôt sonner, quatre heure quatre.
          C'était souvent à cette heure-ci, celle-ci, la seule, qui était susceptible de le changer, enlever ce masque froid, rempli de mensonge, tout s'écroulé. Vous savez, celui qui vous fait montrer à la société ce que vous devez être. Le quatre, son chiffre favori, celui du rythme de nombreuse partition ; du cœur humain, aussi celui qui défini le symbole de la construction, de la réalisation, du concret, de l’ordre, de la stabilité, organisation mais aussi de l’intransigeance, rigidité, entêtement, déséquilibre, obsession, pessimisme.
Enfin, n'est-ce pas assez vague pour vous, qui lisez ce tissu d'absurdité ? Beaucoup trop implicite, qu'explicite ?

Il était l'heure, la pluie claquait contre les parois froides, où seul le bruit des gouttes heurtant le métal était présente. Bruit métallique, sourd, insipide. Comme l'atmosphère présente autour, lugubre, lourde, sourde. Le bruit d'une cohue en rage se rependit, des gens courant en tout sens, parlant, criant, hurlant, jusqu'à en perdre la voix. La foule se mua en une armée destructrice, Chung-Hee passer entre les passants, en courant, se bouchant les oreilles dans un déluge de cris, de pleurs, d'hurlements. Un vrai déluge dantesque.