nom ▲▼ gibson. prénom ▲▼ isadora. âge ▲▼ 28 ans. origines ▲▼ née de parents afro-américains, elle se considère avant tout comme une fille de neo. lieu de naissance ▲▼ neo la tentaculaire. métier ▲▼ elle aligne les petits boulots pour l'argent, et pour la passion, la nuit, devient street artist. situation sociale ▲▼ elle n'a peut-être pas beaucoup, mais elle vit bien, au jour le jour. situation émotionnelle ▲▼ un grand nombre de petites histoires, amusantes, charmantes, mais qui n'ont jamais duré plus de deux mois. orientation sexuelle ▲▼ homosexuelle. position dans les partis ▲▼ pacifiste, plus proche des idées du parti promnium bien qu'elle aie certaines réserves. traits de caractère ▲▼ insouciante, artiste, passionnée, envahissante, chaleureuse, débrouillarde, enjouée, distraite, colérique, empathique, amicale, sociable, marrante, libre. avatar ▲▼ freema agyeman. crédits ▲▼ swan.



Néo pour toi, c'est le renouveau ou le déclin ? ▲▼ Néo, c'est sa ville, sa maison, sa source d'inspiration. Elle aime le brassage culturel et les influences diverses qui y cohabitent, et elle est fière d'en faire partie et d'ajouter sa petite pierre à l'édifice. Mais elle n'est pas stupide, tout n'est pas tout rose en ville, et certaines tendances l'inquiètent. L'intolérance, la violence, la haine - qu'elles soient humaine ou omniaque - qu'elle découvre un peu plus chaque jour la plongent dans l'incompréhension et la peur. Au delà de ça, elle n'aime pas l'idée de la surveillance continuelle par puce, qui lui semble liberticide. Pour elle, c'est une insulte à l'esprit multiple et vivant de la ville.
Plutôt guerre ou plutôt paix ? ▲▼ Isadora est une pacifiste, idéaliste, même, selon certains. Elle considère que vivre ensemble en paix est non seulement possible, mais même obligatoire pour une société qui fonctionne. Le racisme, qu'il soit anti-omnic ou anti-humain, lui déplaît fortement, même si elle parvient souvent à en comprendre les causes chez ceux qui en font preuve. Elle n'aime pas la violence, qui n'est jamais une bonne solution à ses yeux. Mais attention : ce n'est par pour autant qu'elle est prête à dire oui et amen à tout. Elle a ses opinions et n'hésite pas à en parler.
Comment perçois-tu l'avenir ? ▲▼ Les quelques dernières années lui ont fait perdre un peu de l'optimisme énorme dont elle a fait preuve tout au long de son enfance. Le monde n'est pas aussi bon et pur qu'elle ne l'a cru par le passé. Il sait qu'il y a bien des soucis, que ce soit à Néo ou ailleurs, qui mettent la société qu'elle aime en péril. Mais, au fond, Isadora garde la foi. Elle veux faire confiance en ses concitoyens, en sa génération, pour avoir un impact positif sur le monde. Et ça commence par elle-même, à petite échelle.. Elle fait donc de son mieux pour rendre les choses meilleures autour d'elle.

Comment décrire l'histoire d'une vie ? Même une vie sans grande gloire, sans prétention, comme celle d'Isadora Gibson, semble bien trop riche, bien trop remplie de détails, d'expériences, de petites anecdotes pour être résumée en quelques lignes, en quelques phrases creuses et vides de sens. Elle naquit dans une famille nombreuse. Elle eut une enfance modeste, mais heureuse. Elle ne fit pas de grandes études et se retrouva vite dans la vie active. Elle devint artiste, autodidacte, et décida de rendre le monde plus beau autour d'elle en décorant les murs de sa ville. De simples faits, véridiques, certes, mais qui ne font que gratter la surface d'une vie entière, avec ses hauts et ses bas.

Peut-être vaut-il mieux, alors, cesser de décrire les choses de façon linéaire, et évoquer des impressions. Isadora... La vie d'Isadora...

Il y a d'abord une maison bruyante, peuplée, pleine de vie, une maison à deux étages étroits, aux escaliers qui grincent et aux meubles qui branlent ; il y a une grande famille, décomposée, recomposée, un couple et leurs enfants, des frères, des sœurs, des demi-frères, des beaux parents, et une grand mère qui observe le tout d'un air placide. Il y a de l'amour et de la joie, de la frustration aussi, un sentiment d'appartenance, des fâcheries et des réconciliations, des sourires, des pleurs, de la vie. Et au milieu, Isadora.

Il y a des souvenirs, divers et variés, significatifs ou pas. Un premier souvenir, flou, confus, d'une musique, d'une odeur, d'une ambiance familière - la maison. Et puis une foule d'autre souvenirs après celui-là. Le sourire de sa mère, les miaulements des chats qui se battent dans la rue, les parfums sa sœur qui empestent leur chambre commune. Les jeux sauvages à travers la résidence, les bonds dans les escaliers et les cris des jumeaux en réponse. Il y a son carnet de dessin et son école, il y a les remarques de ses profs, toujours les mêmes - effrontée, distraite, désordonnée, inégale. Il y a le fauteuil de Granny, sur lequel elle s'est tant assise que, même après son décès, on y sent toujours l'empreinte qu'elle y a creusée, il y a le deuil suite à sa disparition, la compréhension soudaine de la mort. Il y a des insultes lancées et regrettées. Il y a les surnoms de sa mère (Sunshine), de son père (Dora), et de ses aînés (le gnome).

Il y a un baiser, le premier, sa découverte progressive de l'amour. Pas de confusion pour elle, il lui semble avoir toujours préféré les femmes, avoir toujours su. Il y Annie, sourire de travers et cheveux flamboyants, avec ses vieux rollers et ses genoux écorchés, qui va en cours avec elle, leur histoire maladroite, mignonne, sans doute... Puis leur séparation inévitable et la tristesse qui s'ensuit, de courte durée pourtant. Sa famille qui la soutient... Toujours, cette sensation d'être soutenue.

Il y a le jour où elle annonce qu'elle n'a pas l'intention de poursuivre ses études, et l'air soulagé, bien caché mais visible quand même, de ses parents. Elle ne leur en veut pas. Les écoles coûtent cher, et ils ont beaucoup d'enfants. Il y a son premier métier, son premier salaire, et le jour où, finalement, elle quitte le foyer familial. La sensation de réalisation quand elle dépose le gros carton qui contient ses possession dans le minuscule deux pièces mal isolé. Il y a, ensuite, une succession de petits boulots, serveuse, hôtesse, vendeuse... Pas passionnant, mais peu importe, parce qu'Isadora est créative, elle aime dessiner, elle aime peindre, et elle s'affirme peu à peu en tant qu'artiste. Parfois, elle passe devant un mur, une arcade, quelque chose de grisonnant et laid et ell se dit qu'elle aimerait y faire quelque chose. Mais elle ne le tente pas. Pas encore.

Il y a la disparition soudaine de Dana, la plus jeune de la famille... Et, ensuite, bien sûr, l'incompréhension, le sentiment d'injustice, la colère envers tout et rien. Il y a les jours perdus, les semaines faites de vide, et puis un réveil soudain et résolu, un besoin de ne pas se laisser abattre. Ses dessins gagnent en vibrance, et, pour la première fois, elle peint dehors. Il y a l'excitation de la première fois, un sentiment d'adrénaline même si tout se passe comme prévu, et puis une grande fierté face au résultat final. Il y a une joie de vivre qui reprend le dessus.

Il y a ce policier trop zélé, sa réponse trop agressive, et les quelques jours de travaux d'intérêt général à cause d'un graffiti même pas fini. Il y a le mariage de son frère, les bon vœux, la fête qui dure si longtemps qu'on en parle encore des mois après. Il y a des histoires d'amour qui se succèdent, des noms qui se mêlent, et, parfois, de bons contacts qui subsistent. Il y a les chats du quartier, les bruits des voisins, les débats d'opinion entre amis où tout le monde critique cette puce qui surveille tout, il y a cette ville intense, effrayante, magnifique, monstrueuse, vivante...

Il y a, au final, trop de choses pour tout évoquer...

Et c'est très bien comme ça.

Je suis une fille belge de 20 ans. J'aime beaucoup Overwatch et je me suis déjà essayée à jouer certains personnages canon du jeu, mas l'idée de ce forum et son contexte me plait beaucoup aussi ! Le codage est super joli, bravo pour ça. Par contre, je vous ai vu mentionner le fait que l'univers soit un peu "steampunk" dans les annexes mais c'est plus cyberpunk que steampunk non ? Si je ne me trompe ? Enfi c'est un détail <3  En cas de disparition, acceptes-tu que nous utilisions ton personnage pour une intrigue/event ? ▲▼ je suppose, oui

je viens de tomber amoureuse. avant toute chose, mention spéciale à ton petit dessin. J'ADORE BORDEL C'EST TELLEMENT MIGNON. J'EN VEUX PLEIN DES COMME CA OMG. ensuite, ton écriture et le personnage en lui-même : c'est beau. c'est juste simplement et bêtement beau. on a l'histoire d'une vie, tu nous dépeins un personnage plein d'émotions, la disparition de la petite soeur qui fait naître tout ce désir des graffitis... je pense que tes mots suffisent à tout mettre en image. c'est tout fluide, c'est tout beau, ta phrase finale met le vrai point. et pfouah, j'suis toute retournée. j'exigeu n lien, ce personnage est fabuleux, merci pour isadora.

Bravo à toi l'affreux ! Cette fiche annonce ta libération, après la galère de la fiche tu vas devoir faire tout ce qui est administratif. Une fois ceci fait, tu pourras enfin te balader dans les rues de Néo. Pour ce qui est de l'avatar, t'as pas trop à t'inquiéter ! Si t'as bien fait ton boulot ça a déjà été recensé, si c'est pas le cas hésite pas à MP un admin. Du reste on va te demander de passer par ce coin avant toute chose. Pour tout ce qui est maisons, partis, noms de codes, d'omniaques, etc. Bref ce qui est relou mais une fois que c'est fait t'es bien ! Ensuite c'est assez free, tu peux parfaitement aller te faire des liens comme aller te créer un un scénario, tout dépendra de ton envie du moment.

Bien évidemment, une fois que tu seras en paix avec toi-même, tu pourras écrire avec nous. Et on espère que tu t'éclateras bien en notre compagnie, on t'fait des bisous sur les fesses - parce que grouh.